dimanche 15 mai 2011

Casablanca : La Corrida

L'autre week-end, je suis allée à Casablanca avec V., pour visiter une amie. Mais, avant de la retrouver, je voulais absolument manger dans ce restaurant dont V. m'avait dit tant de bien.

Le problème, c'est qu'il ne se souvenait plus exactement où il se trouvait. Et il était persuadé qu'il s'appelait "Le Picador". Après avoir erré une dizaine de minutes dans le quartier du boulevard Rahal El Meskini, on a enfin rencontré un vieux monsieur qui savait ce qu'on cherchait - la Corrida, et non le Picador.


Ouf ! Il nous a indiqué l'endroit, et quelques instants plus tard, on était assis dans la cour du restaurant.

Le lieu est effectivement très chouette et insolite. Je ne connais malheureusement pas son histoire, mais, d'après ce que V. m'a dit, ce restaurant était tenu par le propriétaire des arènes de Casablanca. (lire ici pour en savoir plus sur les arènes).

La décoration est donc à l'avenant, avec un charme tout espagnol.


Le restaurant est constitué d'un bâtiment - je n'y suis pas entrée - et d'une grande cour, où se trouve le bar. Le soir, l'ambiance doit être fantastique. Là, à midi, c'était très paisible. En levant les yeux, on se rend compte que la Corrida est entourée de hauts immeubles - ce qui en fait véritablement un oasis de calme et de verdure dans Casa.


Ok, cette photo  a l'air un peu étrange. Mais on voit, à gauche, les arcades qui entourent la cour, et, en haut, un immeuble.


Très chouette, cette baignoire pleine de palmiers.


La clientèle, ce midi, était hétérogène - des expatriés français, des jeunes Marocains, des vieilles dames françaises distinguées, et une famille marocaine.


Sitôt arrivés, on nous assoit, et la serveuse nous récite le menu. Le midi, la Corrida propose un menu à 80 dirhams, ce qui est très raisonnable. On a le choix entre trois entrées, trois plats principaux, et trois desserts.

Y. et moi choisissons tous les deux la même entrée - le gaspacho. Il y avait aussi du melon au jambon et une salade de foie de volailles.



Simple et bon. Mais trop copieux pour moi, je n'ai pas pu finir mon bol. La soupe est accompagné de croûtons, oeufs durs, et légumes frais.

J'avais tout d'abord commandé un coca light, mais je me suis ravisée en voyant les deux dames à côté de nous siroter de la sangria. On a donc partagé une carafe de vin sucré (60 dirhams).


Pour mon plat principal, j'ai pris le poulet à l'estragon. Un émincé de poulet un poil trop cuit, mais délicieux, accompagné d'une sauce riche à la crème et aux champignons (et à l'estragon, bien sûr).



Y. lui était également content avec son assiette de poisson (du saint-pierre, je crois), et de légumes grillés. Comme pour mon plat, le tout était vraiment bien assaisonné.



Le dessert était à moitié une réussite. La crème caramel, faite dans les règles de l'art, était très bonne. Je n'en dirais pas autant des crêpes au chocolat - le chocolat fondu était bien trop sucré, et le tout manquait de quelque chose, de fruit ou de crème fouettée par exemple. On a quand même fini les deux assiettes. Ce n'était donc pas si terrible que ça.




Du service au cadre, en passant par la nourriture et le prix, j'ai adoré la Corrida. Il ne faut pas s'attendre à la de la haute-gastronomie, bien sûr, mais le restaurant sert des plats simples et bien faits, à des prix raisonnables. Pour nous, qui venons de Fès, le repas a été un dépaysement total, et un moment délectable.

Restaurant vivement recommandé.
Pour s'y rendre, toutes les infos ici.

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